Time is money : 10 conseils pour écrire un article en moins d’une heure

Pour améliorer votre efficacité dans la conception régulière de contenus, nous avons décidé de vous livrer un des secrets les mieux gardés du Web : comment écrire un article en moins d’une heure (*). N’allez pas croire que ce chapitre est une blague : nous nous vantons non seulement d’être capables d’écrire un article de blog en moins d’une heure, mais, pire, d’en écrire plusieurs la même journée. Certains y verront peut-être une perversion de l’activité d’un blogueur. Personnellement, et avec plus de 3000 articles (**) chacun à notre actif en moins de 10 ans, nous considérons que c’est à la fois un gain de temps, et un immense avantage concurrentiel lorsqu’il s’agit de produire des contenus à forte visibilité, comme c’est le cas, par exemple, lors de conférences ou lors des Universités d’été du MEDEF. Cela nous permet également de gérer notre activité de blogueur en parallèle de nos activités professionnelles et familiales, sans négliger qui que ce soit.

Prêts pour apprendre à écrire en moins d’une heure ? C’est parti !

Time is money : 10 conseils pour écrire un article en moins d’une heure

1- Faire court

Cela va peut-être vous paraître sacrilège, mais nous considérons qu’un bon article de blog ne doit pas représenter plus de 1 500 ou 2 000 signes (et c’est déjà assez long). Plusieurs raisons nous poussent à vous recommander cette longueur de texte, et en premier lieu, la patience de vos lecteurs. Un article de blog ne se lit pas comme un roman : la plupart du temps, nos lecteurs arrivent au détour d’une requête sur Google, et l’article n’est là que pour répondre à une question principale. Si cette réponse est noyée au milieu d’un texte immense, il y a peu de chance que le lecteur s’attarde plus de 2 ou 3 secondes avant d’aller chercher ailleurs. Mais, l’opportunité d’une réponse élégante et rapide, au contraire, poussera vos lecteurs non seulement à lire la totalité de l’article, mais éventuellement à aller en lire d’autres !

2- Utiliser un correcteur d’orthographe

C’est aussi une remarque de bon sens : il n’y a rien de plus décevant qu’un article truffé de fautes, nous en avons tous fait l’expérience, et souvent à nos dépens. Il faut avouer que lorsqu’on est pris dans le feu de l’action, dans la rédaction d’un article en urgence, on est souvent sous une intense pression, nos autres activités requérant également notre attention (téléphone, emails, Twitter, etc.). La phase de relecture est, de ce fait, souvent omise. L’assistance d’un correcteur orthographique est donc loin d’être négligeable. Repérer les fautes de frappe ou les mots inexistants, grâce au liseré rouge qui les souligne, constitue un gain de temps appréciable. Plusieurs options sont possibles : utiliser Word ou le correcteur intégré au navigateur.

3- Apprendre à rédiger un article en temps réel

Lorsque nous participons à des événements en temps que spectateur, nous avons tendance à laisser une trace écrite des faits les plus remarquables : données particulièrement intéressantes, speaker à retenir. Pour cela, nous pourrions attendre que la journée passe et rédiger notre article dans le calme d’une soirée déjà largement entamée. Ce serait à la fois négliger nos indispensables heures de sommeil et faire preuve d’un optimisme à toute épreuve à l’égard de notre capacité de mémorisation. En réalité, nous préférons rédiger notre article de compte-rendu… en direct. Cette technique n’est pas si difficile à acquérir, elle nécessite à peu près le même savoir-faire qu’un étudiant de Terminale qui prend des notes durant un cours d’histoire-géographie.
Bien sûr, il faut un peu d’équipement pour cela : une connexion Wifi n’étant pas toujours disponible, optez, de préférence, pour la 3G. Un PC doté d’un clavier acceptable (et non une tablette) s’impose. Et une concentration à toute épreuve, pour ne rien perdre de la conférence. Mais quelle satisfaction quand, à l’issue d’une journée marathon avec 7 ou 8 interventions, on sort avec un compte-rendu intégral qui fait pâlir de jalousie les organisateurs (et les autres blogueurs) !

4- Illustrer rapidement

Illustrer un article est, pour nous, un impératif. Il n’y a rien de plus rébarbatif que des textes au kilomètre, sans visuel pour reposer la vue du lecteur. Pourtant, il n’est pas toujours facile de produire des visuels pour illustrer un article. Voici pourtant quelques recettes faciles à appliquer. Tout d’abord, se créer un abonnement sur un fond photographique à un tarif abordable. Il en existe quelques-uns, vous les trouverez facilement. Quelques dizaines d’euros suffisent. Ensuite, allez donc faire un tour sur Wikipedia, des milliers de contenus sont disponibles et librement utilisables à des fins non commerciales. Bien sûr, n’oubliez pas de citer les sources de vos illustrations.

De la même manière, allez puiser sur YouTube ou DailyMotion des vidéos qui agrémenteront vos productions avec le meilleur effet.

5- Le mieux est l’ennemi du bien

Vous connaissez sans doute cet adage. Plutôt que de vous focaliser sur la qualité de votre article, focalisez-vous d’abord sur votre capacité à délivrer une première base. Rien ne vous empêchera, par la suite, de corriger, amender, le premier jet, au fur et à mesure que la journée s’écoule, ou en fonction des retours des utilisateurs.

Pour des sujets de fond, vous pouvez très bien jeter les bases de votre réflexion dans un premier article qui servira de table des matières ou d’ébauche, avant de développer les principaux arguments dans des articles ultérieurs. Chaque sujet fera l’objet d’un article spécifique. Ainsi, au lieu de passer dix heures à produire un article, vous aurez passé une heure par article, pour une dizaine d’articles différents…

6- Préparer ses articles en off

Certains articles demandent un peu de maturation préalable, histoire de figer vos idées et de développer votre argumentaire. Rien ne vous empêche d’y penser durant les temps morts de la journée : le matin en vous douchant, dans les transports en commun, à l’heure du déjeuner, en vous promenant, le week-end après vous être détendu. Il ne s’agit pas d’écrire ou de rédiger, mais de poser votre réflexion, pour qu’au moment de la rédaction, les mots s’enchaînent naturellement, le travail principal ayant déjà été réalisé mentalement.

7- Rebondir sur l’actualité

La panne de sujet existe, nous l’avons tous connue. Elle peut durer un jour, deux, parfois une semaine entière : on ne sait pas quoi dire, on se sent mauvais, l’angoisse de la feuille blanche resurgit. Un peu de calme, cependant : ouvrez un journal, lisez un bon livre, surfez sur quelques blogs, ou mieux encore, piochez quelques actualités, vous y trouverez sans doute deux ou trois thèmes à aborder.

Et rien ne vous oblige à être particulièrement original dans ces moments-là. Rebondir sur l’actualité, c’est parfois se contenter de porter un jugement sur quelques faits, quelques informations, en rapport avec votre blog et sa ligne éditoriale.

8- Faire des interviews

Parfois, pour aller vite, le mieux est encore de faire travailler les autres. Ainsi, pour aborder des sujets que vous ne maîtrisez pas de manière adéquate ou pour enrichir la thématique de votre blog, faites appel à un expert en l’interviewant. Inutile de vous déplacer ou de le faire venir devant votre caméra : un simple mail avec une dizaine de questions devrait suffire. Rédiger un tel mail ne devrait pas vous prendre beaucoup de temps, et si vous êtes en verve, vous pouvez même l’adresser à plusieurs spécialistes de la question, cela vous permettra de disposer de plusieurs articles, qui illustreront des points de vue différents sur la même thématique.

9- Parler des autres

Un article sur un blog ou un magazine en ligne vous a plu ? Tant mieux, vous allez pouvoir en parler. Inutile de faire une dissertation en trois pages, un simple chapitre d’introduction suffira à pointer vers l’article original. Et si l’auteur vous y autorise, n’hésitez pas à reprendre quelques-unes des premières lignes de l’article en question sur votre blog, histoire de donner envie à vos lecteurs de découvrir la suite … sur le blog pointé.

10- Annoncer les événements à venir

Cela peut également paraître simpliste, mais annoncer les événements à venir et auxquels on donne de l’importance est une manière de produire de l’information utile et pertinente en un temps record. En général, on s’inspirera des agendas ou des programmes déjà publiés sur le site de l’événement en question. Les visuels seront également repris avec intérêt. Enfin, il ne faudra pas oublier de mettre un lien vers le formulaire d’inscription, lien porté par un bouton « s’inscrire » bien visible.

Voilà, nous espérons que ces 10 conseils assez simples vous aideront à passer à un rythme de production éditoriale satisfaisant. Et si ce n’était pas suffisant, voici un dernier conseil, tiré de la méthode très particulière qu’à Yann Gourvennec pour produire certains articles : contrairement à la plupart des blogueurs, il … dicte ses articles à une machine !

(*) Ceci n’est pas un chapitre sur l’art de la frappe rapide, bien que ce sujet soit l’un de nos favoris : si vous aviez appris à taper sur un clavier dans votre jeunesse, peut-être seriez-vous capable de réduire par deux votre temps de présence derrière un ordinateur ? Voir aussi http://bit.ly/amonbossclavier

(**) Si chaque article nous a pris une heure, c’est près de 3 000 heures de rédaction que nous auraient couté nos blogs respectifs, soit 125 jours non stop, ou encore près d’un an à écrire 8 heures par jour. Les blogueurs sont-ils les écrivains de notre époque ?

4 Replies to “Time is money : 10 conseils pour écrire un article en moins d’une heure”

  1. Mais ce n’est pas une question de temps de rédaction si j’en crois vos conseils 😉

    “Plusieurs raisons nous poussent à vous recommander cette longueur de texte, et en premier lieu, la patience de vos lecteurs. Un article de blog ne se lit pas comme un roman : la plupart du temps, nos lecteurs arrivent au détour d’une requête sur Google, et l’article n’est là que pour répondre à une question principale. Si cette réponse est noyée au milieu d’un texte immense, il y a peu de chance que le lecteur s’attarde plus de 2 ou 3 secondes avant d’aller chercher ailleurs.”

    • C’est vrai, mais ceci n’est pas un article de blog, à l’origine: c’est un chapitre complet du livre, que nous n’avons pas pu intégrer (faute de place), et offrons aux lecteurs! Tous les articles de cette section (http://amonboss.com/category/extras/) sont en fait de vrais chapitres du livre!

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